IFP vous invite au table ronde et débat "Les enjeux du plurilinguisme dans l’UE"
L’IFP organise dans ses locaux une table ronde suivie d’un débat sur les enjeux du plurilinguisme dans l’Union européenne, le 22 mars à 17h30.
INTERVANTS :
Jürgen Trabant, romaniste allemand, professeur émérite de l'Université libre de Berlin, chercheur auprès de l'Académie des sciences de Berlin-Brandebourg. Finconnaisseur de l'histoire des fondements philosophiques de la réflexion linguistique (Humboldt, Leibniz, Viggo), il est un fervent défenseur du plurilinguisme européen.
Mme Sylvie Richterová, poétesse tchèque vivant en Italie, professeur émérite de l'Université de Rome. Elle transmet la poésie tchèque moderne aux publics français et italien, à force de la traduire aussi bien qu'à force de l'analyser comme universitaire.
Yukka Havu, romaniste finnois, professeur émérite de l'Université de Tampere. Outre le domaine d'études romanes, notamment espagnoles et françaises, il s'occupe à plusieurs niveaux du plurilinguisme en Europe du Nord.
Ivo Petrů, linguiste et juriste thèque. Linguiste, il enseigne le français de spécialité à l'Université de Bohême du sud ; juriste, il se spécialise dans le droit linguistique européen.
Tomáš Hoskovec, linguiste tchèque. Membre du Cercle linguistique de Prague, il est promoteur de son programme de « philologie englobante ».
Mme Marie Černíková, fonctionnaire au Ministère de l’éducation, de la jeunesse et des sports de la République tchèque, chargée de l’enseignement secondaire, engagée dans la promotion du plurilinguisme au sein du système scolaire tchèque
MODÉRATEUR : M. Petr Janyska, diplomate, ancien ambassadeur en France pour la République tchèque, journaliste.
Présentation
Alorsque l’Union européenne (UE) est composée de 27 Etats membres et qu’elle compte 24 langues officielles, une tendance au monolinguisme s’affirme depuis plusieurs années au sein de cet espace politique, économique et culturel: dans les systèmes éducatifs des différents pays de l’UE, l’anglais domine comme première langue vivante étrangère, et dans plusieurs d’entre eux, il n’y a qu’une langue vivante étrangère obligatoire. Dans les institutions europénnes, la part des autres langues que l’anglais comme langue de travail en interne ou comme langue de communication externe a égalementtendance à diminuer ces dernières années.
Cette tendance au monolinguisme est-elle irréversible ? Peut-on s’en satisfaire pour la construction d’une citoyenneté européenne ? Quelles sont les alternatives possibles pour construire une Europe plus soucieuse de valoriser la diversitélinguistique qui la constitue ?
Cette table ronde, suivie d’un débat, permettra de poser la question des enjeux liés au plurilinguisme dans une Europe en devenir.